(Blouse) #4 Une Airelle à col brodé

BLOUSE AIRELLE DEER&DOE 1

Depuis mon essai de broderie au crochet de Luneville sur ma robe Lucie de République du Chiffon (articles ici, ici et ici) cet été, je mourrais d’envie de recommencer. L’idée de broder le col de la blouse Airelle de Deer & Doe ne s’est pas imposée tout de suite. Avant d’en arriver là, je suis passée par diverses phases, une suite de petites choses et d’inspirations diverses. Je vous raconte ?

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(Robe) #7 Lucie brodée, portée

Robe Lucie brodée portée07

Elle ne prévient pas, elle arrive comme ça, sans crier gare.

Tu ne te doutes de rien en t’emmitouflant dans le moelleux de la couette et en posant ta tête dans le creux d’une épaule douce et chaude, à l’heure où il est raisonnable d’aller dormir.

Elle attend son heure, embusquée dans les recoins de la nuit.

Elle, c’est cette garce d’insomnie.

Les coups de l’horloge du village s’accumulent, et de un, et de deux… Vais-je attendre les trois coups en me retournant dans mon lit et en essayant vainement de fermer l’oeil ? Avec l’âge, j’ai appris à ne plus résister, à laisser tomber les essais infructueux de respirations yogiques, de détente des chakras et autres relaxations de l’esprit. Quand on arrive pas à dormir, il faut faire quelque chose.

Ma solution, c’est d’écrire ce billet et de vous présenter ma belle Lucie brodée, portée, comme promis.

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Première robe brodée, la suite !

Robe Lucie brodée06

La grisaille s’est dissipée, le soleil est de retour et ma première robe brodée est terminée.

Cette tentative de broderie au crochet de Luneville sur vêtement s’est avérée être une belle expérience, beaucoup moins chronophage et stressante qu’envisagée. Une première très concluante qui ne me donne qu’une seule envie : recommencer le plus vite possible.

Évidemment, je n’ai pas eu le temps d’entreprendre THE photo shoot pour vous la montrer portée, ma belle Lucie République du chiffon « couture ». Donc pour vous faire patienter, je vous propose quelques photos des étapes de réalisation de la broderie et de la robe pour poursuivre le reportage photo entamé dans mon dernier post.

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Broder ou la thérapie anti-grisaille

IMG_0539Si on entend beaucoup le ronronnement de la MAC dans cet appartement depuis quelques temps (ma valise de vacances va être remplie de vêtements hand-made cette année, chouette), ce n’est pas encore pour vous présenter une de mes réalisations couture que je donne du clavier aujourd’hui.

Premièrement, un très très long poil dans la main pour la prise de photos de « me-myself-and-I » a poussé ces dernières semaines. Deuxièmement, une espèce de déluge de pluies, d’orages et de grisaille s’est abattue depuis quelques jours sur les montagnes jurassiennes. Cela rend toute prise de vue impossible et remplit nos coeurs, même les plus vaillants, d’une langueur monotone.

Ce qui m’amène aujourd’hui, c’est l’une de mes grandes passions dans la vie et dont je n’ai pas encore parlé sur ce blog : la broderie. Depuis mon arrivée en Suisse, rimant avec la découverte de la blogo couture et des marques de patrons indies, mes crochets de Luneville, mes paillettes, mes cuvettes ou autres tubes sont restés gentiment dans leur boîte. Les aiguilles à broder et les fils DMC ont peut-être pris l’air à l’occasion d’une boutonnière ou deux ou d’un essai de customisation d’une veste militaire restée sans lendemain… Mais c’est à peu près tout.

La couture occupait toutes mes pensées et mon énergie, pas de place pour la broderie.

Un tour sur la page Facebook de République du chiffon la semaine dernière et là, je tombe sur cette magnifique vidéo « Dior en miniature » gentiment partagé par Géraldine (ici). C’est tout simplement fabuleux, merveilleux, incroyable, magnifique toute cette beauté, ce travail, cette minutie, cette broderie si belle sur une robe en miniature… Et là, j’entends soudain un murmure qui grossit jusqu’à devenir les cris et les trépignements de mes crochets qui me hurlent depuis leur boîte : « Sors nous, sors nous, sors nous » !!! Peut-être serait-ce le bon moyen de lutter contre la mélancolie d’un après-midi pluvieux d’automne, heu pardon, de juillet, me dis-je.

Maintenant qu’ils sont sortis de la boîte, que j’ai étalé tous mes petits pochons de paillettes colorées sur la table, on fait quoi ? On brode, pardi !

 

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